Calendar Prefaces in French and Italian and other topical matters
A Calendar in Progress –
Blog post 17 March 2020: Prefaces in French and Italian
Dear readers of my blog,
this at long last the ultimate installment of this year’s calendar project with its prefaces translated into French and Italian. I would have liked to upload them much sooner but at the beginning of this year one thing after another kept my attention away from the Internet, while it is now with almost a curfew for most activities in Germany – even playgrounds have been banned because of possible infections – that the Internet alongside the telephone and snail mail are the most important interactive means of communication for many if not most computer literate people. All the others could easily suffer from a lager syndrome once they have exhausted all other means of passing the time. This morning I took time off to write some postcards accompanying an Oscar Wilde print calendar each – of which I have still some very few copies left. It is an “eternal calendar” that you can use for every year based on this year’s project, and it is bilingual: English-German.
Today is St. Patrick’s Day, and I remember quite a few celebrations both at Münster, Westphalia, and elsewhere when I either attended a get-together with Irish food and culture or when I turned my own birthday party into a partly Irish event. All this is now just a happy memory from a somewhat distant past, and planning tours, a holiday or an exhibition now for some time later this calendar year: all this has a slightly surreal touch given the quiet surrounding us – even in remote East Friesia, which, generally speaking, is not exactly what you would call a metropolitan region. Having walked the largest shopping mall of this area this afternoon with all the clothes and shoe outlets shut down and only very few people risking to take a coffee or a pizza in one of the restaurants I had a talk with almost every shop assistant, the cashier at the newsagent’s and postal agency wondering even why the cobbler was open. It was only later that I came up with the idea that if you cannot buy new shoes at least the only man in town who still repairs them actually has a vital position, just as the dry-cleaning shop next door. You actually need to eat and drink, to repair and clean what you wear as much as you need food for thought, so that book and news stores also open – perhaps even seven days a week now.
This is where I also come in as a blogger in matters Wilde and others. Please take a look at the calendar prefaces in whatever language they are and in whatever tongue you want to practice yourself. Perhaps this is the moment to begin thinking about enlarging this project on an even more international basis as well as provide Wilde with new audiences.
All best wishes,
keep well,
Jörg W. Rademacher, 17 March 2020
Calendrier Oscar Wilde 2020
Textes choisis, écrits, édités et traduits par
Jörg W. Rademacher (Leer)
Collages
par Ulrich Hoepfner (Leipzig)
1895 : Annus terribilis Wildensis :
Chronique brève d’une Mort sociale annoncée : Déclin et chute d’une icône de l’Esthétisme
Préface
Pour commémorer le 125ème anniversaire de la « chute » d’Oscar Wilde en 1895, il faut s’écarter du principe jusqu’ici poursuivi dans cette série de calendriers : en revenant au principe chronologique habituel. Des gens nés longtemps après la mort d’Oscar Wilde peuvent se rendre compte d’un lien direct entre leur époque et celle du poète irlandais. C’est ce que je ressentis lorsque je reçus l'acte de mariage et le certificat de décès de Constance Wilde – plus exactement lorsque des fichiers scannés me parvinrent sur Internet de la part de Merlin Holland, l’unique petit-fils d’Oscar Wilde. Tout d’un coup faire ces calendriers eut un sens nouveau pour moi. Maintenant, je me sens tout proche des événements de sa vie.
Alors que la chronologie régit les calendriers, cette fois-ci, elle régit aussi le choix des citations pour représenter la vie qu’avait Wilde en 1895 – pendant son annus terribilis, terme signifiant que ce n’aurait pu être pire, et il y a dans toutes les couches de la société des fans d’Oscar Wilde qui n’oseraient pas envisager les raisons de sa chute 125 ans plus tard. Je puis les assurer qu’envisager les faits au cours d’une crise de sa vie est toujours mieux que de tenter de garder le secret de famille tel que Wilde le faisait jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Donc, à la différence de ses prédécesseurs, ce calendrier n’inclut pas de commentaires explicites de ma part. Je préfère suggérer mon interprétation des événements par le choix des citations et par la compilation des faits. Une chose pourtant est claire. A quelques exceptions près dans la famille immédiate de Wilde, presque toutes les personnes mentionnées lui ont largement survécu au vingtième siècle. Ses deux fils que Wilde n’a plus vus depuis le début de 1895 sont une exception. Parmi ses amis, beaucoup qui étaient loyaux et qui le restaient, gardèrent leur silence après la mort de Wilde le 30 novembre 1900. Nombre d’entre eux auraient peut-être eu honte d’avoir été son correspondant, et les faits de sa vie tels qu’on les avait notés restèrent un secret pendant la plus grande partie du vingtième siècle.
La forme de ce calendrier, inhabituelle, qu’elle soit avec l’anglais comme langue principale avec en face pour le premier et le dernier trimestre des textes en allemand tandis que pour le deuxième et le troisième semestre il y a ceux en français et en italien, reste quelque chose que Wilde, même en prison, aurait pu apprécier, étant donné qu’il se fit procurer des livres en six langues : en allemand, en anglais, en français, en grec, en italien et en latin. Contrer le manège de discipline en prison en lisant dans toutes les langues qu’il avait apprises, était un bon remède pour cet homme solitaire et perdu au Reading Gaol. Sa survie, tout juste en lisant et en écrivant, aurait pu inspirer beaucoup de détenus, comme Anne Frank dans son cachet à Amsterdam pendant la Seconde Guerre mondiale et comme Bobby Sands au cours de sa grève de la faim à la prison Long Kesh en Irlande du Nord en 1981 ; son poème « Trilogy » fut inspiré par « La Ballade de Reading Gaol » qu’on abordera dans un calendrier futur. Finalement, on peut aussi se rappeler que le bibliographe de Wilde, Stuart Mason, avait publié The Oscar Wilde Calendar. A Quotation from the Works of Oscar Wilde For Every Day in the Year en 1910 qui finit par la photo prise de Wilde à Rome on 1900 – la toute dernière prise de lui quand il était encore en vie. (JWR)
Sur les hommes et les événements choisis pour la commémoration dans ce calendrier
Premièrement, il s’agit de mentionner des personnes liées à Oscar Wilde dont beaucoup restaient en obscurité. Deuxièmement, on se rappelle des écrivains et événements irlandais telle la St. Patrick ou Bloomsday. Troisièmement, l’éditeur tentait d’établir des liens dans ce calendrier entre des événements irlandais et allemands, et parlant en général, européens, tels la Révolution française, la Shoah, la partition et la réunification allemande ou l’incendie de Notre-Dame de Paris qui, tous, connaissaient des répercussions non dissimilaires à celles qu’avaient la vie et l’œuvre d’Oscar Wilde sur le plan plutôt individuel. Finalement, on souligne les jours de fête chrétiens et d’autres jours fériés pour marquer la diversité au sein du seul continent européen. Un grand merci à André Ughetto (Marseille) pour sa critique précise et ses propositions pertinentes.
Prologue:
16 Décembre 1896 : au sujet des livres que Wilde peut se faire envoyer depuis l’extérieur de la prison, il dit à More Adey (1858-1942) que « même Ollendorff » est « très précieux : Je trouve qu’étudier une langue qu’on avait oubliée est un bon tonique mental : cet aspect mécanique le renforce ». Wilde se rapporte au manuel German Method de Heinrich Gottfried Ollendorff (1803-1865) qui avait révolutionné la méthode d’apprendre le français et puis celle d’apprendre d’autres langues. (Complete Letters, pp. 672-673).
Collaborateurs :
L’artiste
Né à Leipzig en 1959, Ulrich Hoepfner travaille en tant que designer indépendant à Leipzig depuis 1988. Commissionné à plusieurs reprises pour réaliser l’affiche, le carton d’invitation et le billet d’entrée pour la fête du Bloomsday à Nuremberg organisée par Maria Eger, il consacre également depuis 2016 une partie de son temps à Oscar Wilde.
L’éditeur et le traducteur en français
Né à Kamen (Westphalie) en 1962, Jörg W. Rademacher est rédacteur indépendant et traducteur depuis 1996. Ses premiers liens avec l’Irlande remontent à la lecture de James Joyce et à sa présence au Bloomsday de Nuremberg comme conférencier invité en 2001 et 2004. Il travaille sur Oscar Wilde depuis 1998 et ceci est son cinquième calendrier sur Oscar Wilde depuis 2014. Depuis 2018, il a son propre site web Oscar Wilde: cf. www.oscar-wilde-blog.de
Calendario Oscar Wilde 2020
Testi selezioni e a cura di Jörg W. Rademacher (Leer)
Traduzione in italiano di Sara Pini (Modena)
Opera di collage di
Ulrich Hoepfner (Leipzig)
1895: Annus terribilis Wildensis
Breve cronologia di una morte sociale annunciata: declino e crollo definitivo di un’icona dell’Estetismo
Prefazione
Per commemorare il 125° anniversario della rovina di Oscar Wilde nel 1895 si rende necessario deviare dalla strada finora intrapresa in questa serie di calendari a lui dedicati. È doveroso, cioè, dirigersi verso i sentieri battuti della cronologia: solo in questo modo, essendo nati molti decenni dopo la morte di Wilde, possiamo sentirci ancora legati con filo diretto ai suoi giorni. Quantomeno, io mi sono sentito così quando ho ricevuto il certificato di matrimonio e il necrologio di Constance Wilde tramite le scansioni realizzate da Merlin Holland, unico nipote di Wilde, che me le ha inviate grazie a Internet. D’un tratto realizzare questi calendari ha assunto un significato del tutto diverso, per me. Ora mi sento davvero vicino agli eventi della vita di Wilde.
Sebbene la cronologia sia di per sé intrinseca a tutti i calendari, in questo si trova anche alla base delle citazioni scelte per rappresentare la vita di Wilde nel 1895, il suo annus terribilis. Tale designazione fa riferimento al fatto che quell’anno per lui non avrebbe potuto essere peggiore e ancora oggi, 125 anni dopo, alcuni fan di Oscar Wilde, che contano persone dai retaggi più diversi, potrebbero non gradire il dover venire a contatto con la commemorazione della sua caduta. Per quanto mi riguarda, posso assicurare loro che confrontarsi con le conseguenze di una crisi nel corso della propria vita è sempre meglio del provare a tenerne lo scheletro nell’armadio, come Wilde stesso fece finché non fu troppo tardi.
Di conseguenza, a differenza di alcuni dei precedenti, in questo calendario non sono presenti commenti di mia mano. Preferisco suggerire la mia lettura degli eventi attraverso la scelta delle citazioni e la compilazione dei fatti. Una cosa, tuttavia, è fuor di dubbio. Eccezion fatta per i familiari più prossimi di Wilde, quasi tutte le altre persone qui menzionate gli sopravvissero ben oltre l’inizio del ventesimo secolo. Tra queste eccezioni vi sono i suoi due figli, che Wilde non rivide più dopo l’inizio del 1895. Molti degli amici che gli erano fedeli lo rimasero e non parlarono anche dopo la sua morte, il 30 novembre 1900. Si può supporre che molti si siano sentiti in imbarazzo per il fatto di essere stati suoi corrispondenti e di conseguenza gli eventi e gli accadimenti della sua vita, così come sono stati registrati su carta, sono rimasti nell’oblio per la maggior parte del ventesimo secolo.
Il formato inusuale di questo calendario, nel quale l’inglese è la lingua prevalente e viene affiancata dal tedesco, nel primo e ultimo trimestre, e da testi in francese e in italiano negli altri trimestri, sarebbe stato probabilmente gradito a Wilde dato che, pur essendo in prigione, richiese che gli fossero recapitati dei libri in sei lingue diverse: inglese, francese, tedesco, greco, italiano e latino. Vincere la routine della prigione leggendo in più lingue di quante avesse mai imparato forse non è stata una medicina così amara per quest’uomo solitario e isolato, a Reading Gaol. Se non altro utili per la sua propria sopravvivenza, la lettura e la scrittura di Wilde potrebbero altresì aver ispirato molte persone in vario modo incarcerate e a lui successive, tra cui Anna Frank nel suo nascondiglio ad Amsterdam durante la Seconda Guerra Mondiale o Bobby Sands nel 1981 durante lo Sciopero della Fame a Long Kesh, nell’Irlanda del Nord, il cui componimento Trilogy si basa su The Ballad of Reading Gaol scritto da Wilde in prigione, che verrà trattato in un prossimo calendario.
Voglio infine richiamare alla memoria il fatto che il bibliografo di Wilde, Stuart Mason, pubblicò The Oscar Wilde Calendar. A Quotation from the Works of Oscar Wilde For Every Day in the Year nel 1910 e questo termina con la foto scattata a Oscar Wilde a Roma nel 1900, l’ultima realizzata quando era ancora in vita. (JWR)
Sulle persone e gli eventi scelti per la commemorazione nel presente calendario:
Innanzitutto, le persone qui menzionate sono in qualche modo legate a Oscar Wilde e molte di queste rimasero lontane dallo sguardo indiscreto del pubblico, all’epoca. In secondo luogo, sono stati inclusi richiami a eventi e autori irlandesi, come il giorno di San Patrizio e il Bloomsday. Il curatore desiderava inoltre stabilire un legame tra eventi accaduti in Irlanda, Germania e più in generale nell’ambito europeo, come la Rivoluzione Francese, la Shoah e la divisione e successiva riunificazione della Germania, eventi che hanno avuto ripercussioni non dissimili, passando al piano individuale, dalla vita e dalle opere di Oscar Wilde. Come ultimo appunto, si è deciso di elencare festività cristiane e di altro tipo così da mostrare la diversità nell’unità, ovverosia all’interno del continente europeo. I ringraziamenti sono rivolti a André Ughetto (Marsiglia) per le sue critiche puntuali e le sue proposte azzeccate.
Prologo:
16 dicembre 1896: A proposito dei libri che riesce a procurarsi dall’esterno, Wilde scrive a More Adey (1858-1942) che “perfino Ollendorff” è “inestimabile. Trovo che studiare una lingua che si è dimenticata sia un tonico efficace per la mente: anche il lato meramente meccanico ha il suo valore”. Wilde fa riferimento al manuale German Method (Metodo tedesco) di Heinrich Gottfried Ollendorff (1803-1865) che aveva rivoluzionato il metodo di apprendimento del francese e, successivamente, di altre lingue (cfr. Complete Letters, pp. 672-673).
Contributori:
L’Artista
Ulrich Hoepfner, nato a Lipsia nel 1959, lavora nella sua città natale come artista indipendente dal 1988. Spesso invitato a realizzare il manifesto, gli inviti e i biglietti per gli eventi del Bloomsday di Norimberga diretto da Maria Eger, dal 2016 ha acconsentito di dedicare tempo anche a Oscar Wilde.
Il curatore
Jörg W. Rademacher, nato a Kamen, in Vestfalia, nel 1962, lavora come curatore e traduttore indipendente dal 1996. Dapprima relazionatosi con l’Irlanda attraverso James Joyce e partecipando come relatore ospite agli eventi del Bloomsday di Norimberga nel 2001 e nel 2004, dal 1998 si occupa anche di Oscar Wilde. Questo è il suo quinto calendario di Oscar Wilde dal 2014. Da 2018 per maggiori informazioni: www.oscar-wilde-blog.de
La traduttrice italiana
Sara Pini, nata a Sassuolo nel 1991, ha ottenuto una Laurea in Lingue e Letterature Straniere e una Laurea Magistrale in Letterature Moderne, Comparate e Postcoloniali all’Università di Bologna, entrambe con la lode. Ha lavorato in un ufficio di traduzione brevettuale e ora frequenta un Dottorato in World Literature e studi postcoloniali all’Università di Bologna.